Bien le bonjour!
Au moment de la mise en ligne de ce message, nous sommes le 24 octobre, a Ubud en Indonesie (lien sur le resume des messages) et nous volerons des demain vers la Chine.
Nous sommes donc effectivement un peu en retard avec le blog, et venons de mettre en ligne la Malaisie que nous avons quittee il y a trois semaines (il faut reconnaitre que la technique internet n'est pas au top ici et que nous avons eu quelques ennuis techniques mineurs... mais bloquants!).
Nous avons rajoute ensuite en message regroupant une serie de dessins...
Et, pour terminer, une petite pensée avant de nous envoler pour la Chine, reprise de mails envoyes par les enfants a leurs classes respectives:
"A Java, nous avons vu des volcans qui fument encore (et sentent parfois l’œuf pourri !)… Le Merapi explose régulièrement, toutes les demi-heures. Le Bromo est lui-même dans un autre immense cratère de 11 km de diamètre appelé caldeira! Nous nous sommes à chaque fois levés la nuit, pas seulement pour le lever du soleil, mais aussi parce qu’ensuite il fait très chaud.
Au Kawah Ijen, dans un décors lunaire, nous avons vu des hommes qui récoltent du souffre au fond du cratère et le ramènent, sur leur dos, dans de petits paniers (jusqu’à 60kg !) au fond de la vallée. C’est un travail très dangereux, pénible et mal payé...
A Java, plusieurs religions cohabitent. Dans cette région musulmane, nous avons vu des célèbres temples bouddhistes (Borobudur) et hindous (Prambanan), fabriqués en pierre volcanique. Ils sont très beaux, car ils devaient montrer la puissance de ceux qui les construisaient.
Celui de Borobudur doit se gravir dans le sens des aiguilles d’une montre, pour aboutir, après 9 niveaux, au nirvana. Comme cette pierre est tendre et facile à sculpter, ils s’affaissent et doivent être rénovés.
Nous avons eu de la peine à trouver de la nourriture à notre goût à Java: c’était très épicé ; leur spécialité est le Nasi goreng (riz) ou le Mie (petites pâtes). On s’est rattrappés à Bali !
Nous avons essayé toute une série de moyens de transport, comme par exemple le « becak » (dire « bètchak » sorte de tricycle où le conducteur pédale à l’arrière), le « bemo » (minuscule bus dans lequel tout le monde saute et s’entasse), la charrette à cheval, des tricycles à moteur (qui font bien du bruit !), et d’autres encore. Ce n’était pas toujours facile de se déplacer, car c’était la fin du Ramadan, et tout le monde est sur les routes pour fêter en famille. Il y avait beaucoup de motos, souvent occupées par 4 personnes !
Lors de nos ballades dans les rizières nous avons emprunté de petits sentiers et les avons même quittés pour nous faufiler de terrasse en terrasse. C’est magique ! Mais il faut faire attention car c’est étroit et parfois glissant !
Le Kecak est un chœur d’hommes réalisant une chorégraphie et des sons spéciaux. A la fin, l’un d’entre eux marche sur des braises de noix de coco ! C’était très impressionnant ! Il ne s’est pas brûlé, mais il avait les pieds tout noirs !
Vous trouverez quelques images de notre parcours indonésien dans les messages qui suivent…"
Elodie, Grégoire, Corentin
