vendredi 17 août 2007

Un peu de texte...


L'équipement

Il ne se passe pas un jour sans que l’on se dise : « Ah qu’on a bien fait de prendre ceci ! » ou « Ah ! qu’on a bien fait d’acheter cela ! » Ceci ou cela, ce sont : les couteaux suisses, les pantalons à coulisses (« dezipables » par étages) pour être à l’aise en fonction de la température, le guide du Routard, les bonnets et gants pour le soir sur l’île de Taquile, l’équipement technique aussi: l’ordi, l’ipod avec mini-ampli, le convertisseur électrique international avec résistance de sécurité (les réseaux électriques connaissent parfois des sauts d’humeurs), les frontales pour tous, les médics bien sûr, mais aussi les bouquins de lecture, les carnets de bord et autres ampoules de 150 W ou dictionnaire français-espagnol. Ah ! j’oubliais les coussins pour dormir dans le bus, les tampons auriculaires et les « cache-yeux » (offerts par Swiss, Air France et AirChile) pour pouvoir dormir n’importe où !!! Les « sur-sacs » sont aussi bien utiles, qui nous permettent de conserver des sacs à dos pas trop abimés ou salis et de fermer le tout par un petit cadenas doré !

















De nouvelles rencontres

C’est surtout dans les bus, les trains et à la réception des petits hôtels que l’on fait des rencontres sympas. Là de nouveau, le fait d’être 5 en famille apporte des avantages, car il y en a souvent un (Yves ou Fabienne, mais parfois aussi l’un des enfants) qui se retrouve assis à côté d’un autre voyageur avec qui il fait bon partager quelques conversations. L’Américain qui enseigne à Cuzco et machouille des feuilles de coca a refait le monde avec Yves de Puno à Copacabana et André le Québecois qui a partagé ses impressions américo-latines avec Fabienne d’Uyuni à Potosi. Et puis il y a eu une Française en voyage de noces qui nous a refilé quelques adresses utiles pour Potosi et Sucre, et encore 2 Milanais rencontrés dans le bus de Copacabana à La Paz et que l’on espérait revoir sur le Salar.

Le meilleur et le pire...

Lorsque l’on fait travailler notre mémoire et que l’on se remémore tous les endroits où l’on a dormi ou mangé… on se fait un « top ten » des meilleurs et pires lieux, repas, moments ou accueils !!
En tête pour les repas : La Loco à Uyuni, tenue par un Français ou le Feliz à Aguas Calientes, également tenu par un Français !! Et le Zigzag à Arequipa.
Et pour les nuits, la palme est remise au Mtoni à Stone Town sur Zanzibar, grâce à l’accueil, aux savons et thé parfumés aux épices et à l’excellent buffet du petit déjeuner… et puis aussi sa petite piscine, la mer à deux pas et le souper aux chandelles sur la plage…
Quant aux sourires, ils furent spécialement accueillants à La Casa de Margot à Arequipa où nous avions si bien profité de la terrasse ensoleillée.

Dans les moments forts, on retiendra surtout : les safaris, New York, le Machu Picchu, les paysages de Cuzco à Puno, l’île de Taquile, La Paz, le Salar et… tous ceux qui nous attendent encore !!

Et les instants qui sont heureusement derrière nous : le trajet de 12 heures en bus d’Arequipa à Cuzco, sans un seul arrêt !! et celui de nuit de La Paz à Uyuni sur une piste vibro-massante du diable et où il faisait soit trop chaud soit trop froid !! Et puis aussi les 3 jours durant lesquels Grégoire est resté plutôt silencieux car … pas trop en forme…

De petits déboires... mais de gentils anges gardiens!

Les réservations de bus et de train se sont pour le moment mieux passées que celles des vols en avion. Changement de vol entre Dar-es-Salam et Arusha ce qui provoqua une longue attente à l’aéroport et un changement de programme du safari, vol annulé deux fois de suite pour Londres, nos 5 réservation de vol de Sucre à La Paz annulés par l’agence quelques minutes après qu’elle nous les ait vendus (vraisemblablement pour pouvoir revendre les mêmes places) ! Mais, étonnamment, il y a eu, ici ou là, une aide tombée du ciel à des moments inattendus, comme à Puerto Maldonado, cet homme venu nous chercher dans la file d’attente, s’occuper sans que l’on comprenne pourquoi de nos billets, cartes d’embarquements et bagages pour nous guider ensuite jusque dans l’avion où nous y sommes rentrés les premiers. Il faut dire que les enfants sont sans cesse remarqués, touchés, questionnés sur leur nom, âge ou encore gémellité et qu’il y a quelques avantages à voyager en famille !
A Sucre, alors que l’on s’apprêtait à visiter le palais de la monnaie, un bolivien s’est approché de nous en parlant français - on devait avoir des têtes de francophones ! - pour nous englober dans un groupe avec guide francophone justement ! Cool ! Parfois les choses se passent avec une facilité déconcertante, ce qui nous fait oublier toutes les fois où il a fallu lutter, demander, redemander, insister et même … se fâcher parfois !
C’est comme pour la journée de grève à Sucre. C’est clair, toutes les boutiques et restos étaient fermés, il y avait du mouvement dans l’air, des odeurs de pneus brûlés, la crainte de ne pas pouvoir quitter la ville le lendemain, mais la balade dans la ville, sur la route, sans trafic fut des plus plaisantes et les discussions avec quelques manifestants ou policiers également. Bref, vous l’avez compris, il y a toujours du bon à prendre dans les événements qui s’annoncent parfois sous de mauvais auspices.
Une pensée ici cependant pour la population touchée par le tremblement de terre au sud de Lima. Nous avons lu dans les journaux qu’il y avait environ 500 morts. Vous avez certainement lus les informations à ce sujet avant nous. C’est une région déjà tellement pauvre ! Dans de très nombreux hôtels ou restaurants où nous sommes passés, nous avons à chaque fois repéré la zone de sécurité en cas de séisme.
Et pour terminer ce message un peu long … les anges gardiens préférés : nos trois enfants qui sont redoutables pour détecter bien avant nous les enseignes des lieux recherchés, pour repérer les bonnes rues, retrouver facilement le chemin, bref, des observateurs et mémoires ambulantes des plus efficaces ! Merci les mimis !!!

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